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Groupements Forestiers : 3 raisons pour investir


investissement financier

Dans une optique de diversification, de réduction de votre impôt sur la fortune immobilière (IFI) et des droits de succession, l’investissement forestier a plusieurs avantages. À condition, bien sûr, de s’inscrire dans la durée.

Un ticket d’entrée abordable, des prix qui collent à l’inflation, un rendement mesuré mais régulier et un régime fiscal attractif : à l’heure où les valeurs refuge se font rares, la forêt a de quoi séduire les investisseurs.

La France a une longue tradition d’exploitation forestière. Les premières traces remontent à la période gauloise. La Forêt française est étalée aujourd’hui sur 30 % du territoire. Il s’agit d’un patrimoine familial qui se transmet de génération en génération pour le rendement généré (coupes de bois et loyer de chasse) et la valorisation de l’actif détenu.

En 2018, l’hectare de forêt s’est échangé à 4250 euros en moyenne1  

En rejoignant un groupement forestier, l’investisseur en devient un associé et bénéficie de ce fait d’un droit de vote aux assemblées générales, selon les modalités définies dans les statuts. On distingue deux types de groupements forestiers : le Groupement Foncier Forestier (GFF) et le Groupement Forestier d’Investissement

Le Groupement Foncier Forestier (GFF)

Les groupements fonciers forestiers ont pour objectif de favoriser le reboisement, l’amélioration et la conservation des massifs forestiers.  Cette société civile est définie par l’article L241-3 du code forestier.

Le Groupement Foncier d’Investissement (GFI)

Les groupements forestiers d’investissement (GFI) sont des groupements spécifiques qui ont obtenu un agrément de la part de l’autorité des marchés financiers pour faire appel public à l’épargne. Ils fonctionnement un peu sur le modèle des SCPI dans lesquelles les actifs détenus seraient des massifs forestiers. Un GFI lève des capitaux en vue de les investir, par opposition à un Groupement Forestier, familial par exemple, qui serait fermé aux souscriptions.

Un GFI limite le risque par rapport à un GFF dans la mesure où il se doit de prendre certaines assurances mais comporte aussi l’obligation d’une diversification minimum (géographie et essences) ainsi qu’une limitation de la responsabilité des associés à leurs apports.

3 raisons pour investir dans les groupements forestiers :

1. Investir dans un actif qui nous parle et qui porte des valeurs

En 1950, les agriculteurs qui étaient les propriétaires des forêts représentaient 30% de la population active. Ce chiffre est inférieur à 3% aujourd’hui. Pourtant, bien des français conservent cet attachement à la terre, à leur région d’origine, fût-elle lointaine. L’investissement forestier répond à ce besoin de retour aux sources, d’investissement de bon sens pratiqué depuis des générations. Attention, bien que ce soit un investissement séculaire et tangible, il reste soumis au risque de perte en capital.


2. Un investissement décorrelé des marchés financiers

En 2008, le prix de l’hectare de forêt n’a pas été impacté par la crise financière. Ni à la baisse, ni à la hausse. Par ailleurs, la valeur de la forêt, c’est un peu de foncier et beaucoup de bois, et cette valeur progresse tous les ans inexorablement : en moyenne de 2% par an grâce à l’accroissement naturel des peuplements. La valeur d’une forêt pourra aussi baisser, en fonction de l’offre et de la demande pour de type de bien.

3. Bénéficiez du cadre fiscal privilégié des Groupements Forestiers


Transmission : le régime « Monichon »

Le dispositif connu sous le nom d’amendement Monichon existe depuis 1930. Les bois et forêts et les parts de groupements forestiers (détenues depuis plus de 2 ans) peuvent bénéficier d'une exonération des trois quarts des droits de mutation lors des successions ou donations sous réserve que certaines dispositions soient respectées.


Réduction IR : dispositif IR-PME

Le dispositif IR PME permet d’investir dans un Groupement Forestier et de réduire l’Impôt sur le Revenu à hauteur de 18% de l’investissement réalisé, en contrepartie d’une durée minimale de conservation de 5 ans et demie à 7 ans et d’un risque de perte en capital. L’investissement est limité à 100.000 euros pour un couple et à 50.000 euros pour une personne seule et par le plafonnement global des niches fiscales de 10.000 euros. Néanmoins l’excès investi peut être reportable 1 an, sous certaines conditions.

Notre partenaire :

Focus sur France Valley : Groupements Forestiers



 Source : France Valley

1 Indicateur de la Société Forestière et de la Fédération nationale des SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural).

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